Pierre Fecteau

La santé

Général

Un des problèmes de base du système de santé occidental d'aujourd'hui, c'est que l'industrie de la santé fonde l'évaluation de sa réussite sur sa capacité à soulager les symptômes. Les médecins prescrivent des médicaments pour éliminer la douleur, réduire l'enflure ou faire baisser la température, mais le fait de masquer ainsi les systômes peut s'avérer aussi dangereux que d'apposer du ruban à masquer sur les cadrans indicateurs de votre voiture. Cela ne résout en rien le problème; ça nous aide simplement à l'ignoer — jusqu'à ce que le véhicule tombe en panne¹.

De même, réprimer les réactions immunitaires au moyen de médicaments ne fait que masquer les symptômes et nous empêche de percevoir les signaux d'alerte de l'organisme.

La nature de la maladie

 Il existe essentiellement trois situations dans lesquelles des signaux déformés peuvent contribuer à l'apparition d'un dysfonctionnement susceptible d'engendrer une maladie.

• La première est un trauma. Si vous vous déplacer une vertèbre et que la transmission de l'influx nerveux s'en trouve affectée, il peut en résulter une déformation de l'information échangée entre le cerveau et les cellules, les tissus et les organes du corps.
• La deuxième est la toxicité. L'accumulation des toxines et de poisons dans le corps risque d'en altérer l'équilibre chimique, ce qui peut également occasionner une déformation des signaux circulant entre le système nerveux et les cellules et tissus visés. Tout influx nerveux déformé en raison de l'une ou l'autre de ces causes peut entraver ou modifier le comportement normal du métabolisme cellulaire et mener à une maladie.
• La troisième et plus importante source d'influence sur les signaux pouvant mener à l'éclosion d'une maladie, ce sont les pensées ou l'action de l'esprit.

Les perceptions positives favorisent une meilleure santé, tandis que les perceptions négatives peuvent déclencher la maladie.

Les perceptions ont davantage d'influence que la pensée positive, car elles ne sont pas de simples pensées qui occupent brièvement l'esprit. Les perceptions nées de nos croyances ont un effet profond sur chacune de nos cellules. Tout ce qui s'exprime dans notre corps est le résultat direct des perceptions de l'esprit.

Quelque part au-delà des gènes²

Les scientifiques ont découvert une nouvelle vision révolutionnaire sur la façon dont la vie fonctionne réellement et, ce faisant, ils ont fondé une nouvelle branche de la science connue sous le nom de l'épigénétique. L'épigénétique a ébranlé les fondements mêmes de la biologique et de la médecine en mettant en lumière le fait que nous ne sommes pas les victimes, mais bien les maîtres, de nos gènes. Aujourd'hui encore, les élèves apprennent dans leurs cours de biologie la notion de contrôle génétique selon laquelle ce sont essentiellement les gènes qui déterminent les caractéristisques de la vie d'un individu. Toutefois, l'étude de contrôle épigénétique révèle que la vie est en réalité gouvernée par quelque chose qui intervient au-dessus des gènes. De nouvelles perspectives stimulantes sur la nature de ce « quelque chose » nous amène à mieux comprendre notre propre rôle en tant que cocréateurs de notre réalité.

Une nouvelle science est née afin de remplacer la croyance erronée selon laquelle les gènes sont les maîtres de notre destin. Les recherches en épigénétique ont permis de démontrer que l'expression du patrimoine génétique d'un organisme est directement influencée par ses interactions avec le milieu ambiant. Les phénomènes épigénétiques révèlent que par le contrôle de notre environnement nous avons le pouvoir de contrôler notre biologie et de nous assurer de la maîtrise de notre destin, plutôt que d'être les victimes de nos gènes.

La bonne nouvelle dans tout cela, c'est que la trajectoire suivi par l'évolution de la société nous ramène rapidement vers le point d'équilibre entre la matière et l'esprit

Fait intéressant, dans la plupart des pratiques de guérison alternatives, on considère que les champs d'énergie invisibles contribuent à façonner le caractère de la vie humaine. La civilisation actuelle tend à s'éloigner du matérialisme et à retrouver un certain équilibre avec le monde invisible de l'esprit.

La création d'un système de santé basée sur l'erreur de la croyance néodarwinienne qu'un corps est génétiquement programmé, conjointement avec d'autres perceptions erronées, a limité le progrès de la santé publique et est directement responsable de la diminution du taux d'efficacité de la médecine allopathique et de l'augmentation des coûts dans le domaine de la santé. (Au Québec 50% des dépenses gouvernementales)³. L'insatisfaction du public à l'égard de l'état actuel des soins de santé se reflète dans le fait que près de la moitié de la population américaine a eu recours aux médecines douces pour se soigner.

Notion personnelle³

J'ai toujours dit à qui a voulu l'entendre que : « Le corps humain est un laboratoire des plus complets et que le cerveau est un chimiste des plus compétents ; le hic est qu'ils doivent pouvoir communiquer ensemble ». D'où l'importance du contrôle de l'esprit sur la matière.

1.  Bruce H. Lypton - Évolution spontanée : croire c'est voir (Ariane Éditions, 2011)

2.  Bruce H. Lypton - Évolution spontanée : agir localement ...évoluer globalement (Ariane Éditions, 2011)

3.  Note du rédacteur de l'article.